«Toute histoire a un commencement, et pour moi l’aventure du printemps 2012 débute le 12 juin 2009 lorsque j’ouvre le journal Le Devoir.» Dans ce livre, écrit avec le style qu’on lui connaît, on suit pas à pas Gabriel Nadeau-Dubois au fil des luttes, des rencontres décisives, des assemblées générales, des confrontations avec journalistes, ministres, juges et policiers, mais aussi dans son analyse de la grève de 2012. Chemin faisant, le lecteur prendra acte, non sans stupéfaction, de la misère morale et intellectuelle d’une certaine élite québécoise. Il renouera surtout avec la formidable vigueur des étudiants qui se sont opposés au mercantilisme de cette élite. Tenir tête doit être lu par ceux qui ont partagé la colère des étudiants, mais aussi par les autres, qui se surprendront peut-être à admettre quela cause des étudiants est également la leur.