Nous sommes pris dans un monde de solitudes, mais il y a dans nos veines une énergie qui cherche à nous redonner les uns aux autres. À transformer la discontinuité en continuité, les petits points isolés en étendue. En politique comme en amour, cette énergie est, la plupart du temps, soigneusement contenue à l’intérieur de cadres qui «organisent» les liens qui nous unissent et qui empêchent les révolutions de prendre pied. Le couple. Nos institutions politiques. Les élections. Comme s’il n’existait pas mille autres manières d’entrer passionnément en contact les uns avec les autres. Ce livre parle du désir qui cherche à s’exprimer entre deux (ou cent-mille) personnes, et de ce qui a été mis en place pour le garder emprisonné. Ce livre est un plan d’évasion.