« Les outardes partent à l’automne et reviennent chaque printemps. Et elles sont toujours les mêmes, Pirecic. Promets-moi qu’il en sera pareil pour toi. » Le souvenir d’une promesse que le jeune Siméon a faite à son père sur une ile perdue au cœur de la forêt boréale est ravivé. Un pacte scellé que la vie, ses hasards et, surtout, la distance se chargeront de mettre à l’épreuve. Maintenant qu’il est grand-père, il puise dans ses souvenirs et tente du mieux qu’il peut de répondre à cette simple question de sa petite-fille : « Pourquoi, moi, je m’appelle Niska ? » Roman de l’amour familial et du déracinement, Niska nous entraine dans la réalité des pensionnats autochtones des années 50, où deux mondes se confrontent. Entre la déchirure, les souvenirs et l’oubli, Siméon saura-t-il tenir sa promesse ?