Douze ans passent Vite comme douze heures Dans la peau d’un jeune métis Mordu de basket Qui croit en croire Vite comme se faire des amis Quand on déménage Vite comme oublier Un été de rêve Qui ressemble à tous les autres Vite comme faire une chanson À douze Ou apprendre Le sens de la rue J’habite encore à côté de cette église brûlée Réaménagée en jardin À deux minutes de la dompe municipale De neige Où je planifie m’initier un jour Aux sports d’hiver