Un pépin de pomme sur une poêle à bois est un long portrait touchant et souvent douloureux de la dignité bafouée, de la fidélité aveugle, de l’absurdité d’une vie. Le narrateur y danse un étrange ballet entre la vie et la mort, l’absence et la présence, le passé et le présent ; les pas se répètent, la musique repasse et l’on se rend compte, petit à petit que sa mère vit en effet, parce qu’elle vit en son fils.